Les tentations gourmandes sont présentes à tout moment de la journée. Pendant la pause café, devant la TV, difficile d’y résister. Que cachent vraiment ces grignotages ?
Les encas entre les repas sont fréquents chez petits et grands. Un français sur 10 avoue grignoter. On peut pourtant tenir 7 ou 8h sans manger. Mais quand le ventre crie famine, on se laisse facilement tenter. Les raisons du picorement sont multiples : il sert à compenser un trouble hormonal, alimentaire ou émotionnel.
Un besoin physiologique
Pour lutter contre la fatigue ou juste par gourmandise, les fringales et autres gargouillis sont omniprésents dans notre quotidien.
Quand on travaille, notre cerveau a besoin de « carburant » et donc d’énergie alimentaire. Or, notre mode de vie accéléré incite à une déstructuration des repas : petit- déjeuner sauté, déjeuner mangé sur le pouce… Si l’on craque avant de manger, c’est que le repas précédent était trop léger ou déséquilibré. Une baisse de glycémie et d’énergie apparaissent alors.
Les réflexes à adopter :
- Quand on sent qu’on ne va pas tarder à se jeter sur la nourriture, on boit un grand verre d’eau ou un thé. Cela peut suffire à calmer la faim.
- On prend un chewing-gum, sans sucre de préférence. Le fait de mâcher permet de moins grignoter entre les repas.
- Si on ne peut vraiment pas résister, on opte pour une collation équilibrée : une poignée de fruits secs, un fruit, un yaourt…
- On rééquilibre son alimentation et on mastique les aliments au moins 20 fois avant de les avaler. Cela permet d’être plus longtemps rassasié.
On compense le stress et l’insomnie par la nourriture
L’appel des bonbons et biscuits est trop forte ? La faim n’est pas là mais une soudaine envie de sucré hante votre esprit ? On se laisse parfois submergé par la tristesse ou le stress. L’assimilation des aliments riches en sucres et en gras sécrèterait des hormones apaisantes telles que l’endorphine, la dopamine et la sérotonine qui ont le pouvoir de calmer nos émotions.
Le seul remède est de tenter de se calmer en faisant des exercices de relaxation et d’essayer de gérer au mieux ses émotions.
Quand on se lève au beau milieu de la nuit pour aller dévorer les restes dans le frigo, c’est que notre horloge biologique est totalement déréglée. En effet, les fringales nocturnes sont liées à un trouble du sommeil. Cela nous pousse à manger, souvent par ennui.
Pour ne pas perturber un peu plus notre organisme, il convient de prendre un verre d’eau ou du lait puisque celui-ci favorise l’endormissement.
Gare à l’obésité !
Grignoter soulage nos envies compulsives mais n’est malheureusement pas sans conséquence. En multipliant les excès alimentaires, le « grignoteur » augmente ses apports caloriques de la journée qui sont transformés en masse grasse. C’est pourquoi les professionnels de santé s’inquiètent d’une apparition de surpoids, voire d’obésité.
Il est donc essentiel d’avoir un régime alimentaire équilibré et de manger suffisamment pendant les repas, pour éviter d’avoir faim une heure ou deux après.
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